À l'endos de la boîte, il est écrit:
Six mois se sont déjà écoulés depuis que la fille du roi fut enlevée. De nombreux guerriers partirent à sa recherche, traversant les endroits les plus malsains de ce monde, et ce, au péril de leur vie… tout ceci en vain.
Certaines informations furent recueillies sur les lieux du crime : la chambre de la princesse. C’est ainsi que les autorités royales furent en mesure de dire que les agresseurs étaient d’origine goblinnoïde et qu’un troll, probablement très sale, à en juger par les marques de boue sur le plancher et la senteur qui monopolisait la chambre le jour de l’enlèvement, se trouvait parmi eux. Selon certains paysans habitant près de la muraille, ils auraient enfermés la princesse dans "une espèce d’cage en feu pis en d’autres choses" avant de la transporter vers le sud, là où se trouve la majorité de la population ayant un alignement dit "mauvais", ce qui causa certaines complications. En effet, les sujets du roi accusèrent les "mauvais" d’avoir kidnappés la princesse Ariane dans le but de déséquilibrer Trepalovia. Ces propos furent d’abord tenus comme racistes et discriminatoires, mais, plus les tentatives pour retrouver Ariane échouaients, plus grand était le nombre de personnes qui croyaient les dits "mauvais" coupables du kidnapping. Les "bons" se mirent à détester les "mauvais", et les "mauvais" à détester les "bons". Dès cet instant fut instauré dans la pensée collective la notion du "Bien et du Mal".
Quelques mois après le malheureux incident, un mystérieux étranger venu de l’ouest vint au château, disant avoir des informations de première importance à communiquer au roi. Celui-ci paya grassement l’homme pour ses informations dont la nature ne fut pas dévoilée au grand publique. Deux nuits et deux jours passèrent où le roi rallia la majeur partie de ses soldats. À l’aube du troisième jour, le roi dépêcha son armée dans une caverne au sud de Trepalovia. Cela avait pour but, semblait-il, de tuer un Grand Dragon rouge qui serait, d’après les informations que le roi a reçut, le ravisseur de sa fille. Seulement, aucun des quelques milliers de soldats du roi ne rentra au bercail. La seule chose qui revint à lui fut le cheval de son général, essoufflé et maigre, l’homme toujours perché sur le dos de la bête, à moitié dévoré, probablement en signe d’avertissement…
Ces diverses tentatives pour retrouver la fille du roi s’avérant infructueuses, les civils, guerriers, mages, voleurs (tous, en fait) transformèrent leur volonté de retrouver la princesse en une rage contre les gens n’ayant pas le même alignement qu’eux. Ils en vinrent même à oublier ce pourquoi ils se détestaient…
Aujourd’hui, le roi pleure la perte de sa fille bien-aimée. Personne ne sait si la princesse est morte, entre la vie et la mort, ou vivante… Une prophétie des temps ancien raconte que, au moment venu, un héro surgirait des ténèbres, récupérant les tourments d’un roi… Très flou, me direz-vous ? Je vous l’accorde. Mais c’est la seule et unique chose sur laquelle le roi et ses sujets peuvent se rabattre…
Sujet: Background : Trepalovia : Où la vie n'est qu'un jeu... 